“Aujourd’hui, le comité d’urgence s’est réuni et m’a fait savoir qu’à son avis, la situation constitue une urgence de santé publique de portée internationale”, a-t-il déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus, lors d’une réunion organisée ce mercredi. “C’est une situation qui devrait tous nous préoccuper”, a-t-il ajouté.
Une épidémie circonscrite en Afrique
Mais l’épidémie actuelle, partie de la RDC, est pour l’heure circonscrite en Afrique. Elle a ses spécificités. En premier lieu, ce virus est plus contagieux et dangereux. Elle est provoquée par le clade 1 et par une variante encore plus dangereuse, le clade 1b. Son taux de mortalité est estimé à 3,6%.
Un total de 38.465 cas de cette maladie, anciennement connue sous le nom de variole du singe, ont été recensés dans 16 pays africains depuis janvier 2022, pour 1.456 décès, avec notamment une augmentation de 160% des cas en 2024 comparé à l’année précédente, selon des données publiées la semaine dernière par l’agence de santé Africa CDC.
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Aujourd’hui, la variole du singe est endémique dans certaines régions d’Afrique. Deux souches virales sont identifiées : une en Afrique de l’Ouest et l’autre en Afrique centrale. Notons que l’épidémie actuelle est partie de la RDC. Le virus est plus contagieux et dangereux. Son taux de mortalité est estimé à 3,6%.
“Coordonner la riposte mondiale”
“L’OMS s’engage, dans les jours et les semaines à venir, à coordonner la riposte mondiale, en collaborant étroitement avec chacun des pays touchés et en tirant parti de sa présence sur le terrain, afin de prévenir la transmission, de traiter les personnes infectées et de sauver des vies”, a affirmé le Dr Tedros, aux journalistes.
A l’ouverture de la réunion de ce mercredi, le patron de l’OMS avait prévenu : “Nous faisons face à plusieurs épidémies avec différents clades dans différents pays, avec différents modes de transmission et différents niveaux de risque”.
Mardi, l’agence de santé de l’Union africaine a déclaré de son côté une «urgence de santé publique», son plus haut niveau d’alerte, face à l’épidémie croissante de Mpox sur le continent. C’est son plus haut niveau d’alerte face à l’épidémie croissante de Mpox sur le continent. L’Union africaine lançait un « appel clair à l’action » pour enrayer sa propagation.