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Une centrale au charbon au Royaume-Uni

Réchauffement climatique : le Royaume-Uni divorce avec le charbon

Un signal fort en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique. Le Royaume-Uni renonce définitivement à l’énergie charbon. Ainsi, la dernière centrale au charbon doit officiellement fermer ses portes ce lundi 30 septembre 2024. Londres met ainsi un terme à l’utilisation de ce combustible dans sa production d’électricité, une première pour un membre du G7.

En Grande Bretagne, c’est bien fini avec l’énergie charbon. La fermeture de la dernière centrale au charbon est une étape symbolique dans l’ambition de Londres de décarboner totalement son électricité d’ici 2030. Etape importante dans la lutte contre le réchauffement climatique, cette fermeture “marque la fin d’une ère” mais ouvre aussi “un nouvel âge” devant favoriser la création de nouveaux emplois dans le secteur de l’énergie, indique le gouvernement britannique, qui a lancé un plan sur les énergies vertes.

Un pas non négligeable dans la lutte contre le réchauffement climatique…

Notons que l’énergie à base du charbon a largement contribué à l’essor économique du Royaume-Uni à partir du XIXème siècle et jusqu’aux années 1990. Cette énergie extrêmement polluante représentait encore près de 70% de son électricité dans les années 1980. Elle a largement contribué au réchauffement de la planète. Finalement, il y a eu une baisse spectaculaire, soit 38% en 2013, 5% en 2018 et 1% en 2023.

En définitive, cette dernière centrale au charbon, située à Ratcliffe-on-Soar, au cœur de l’Angleterre, doit être totalement démantelée “d’ici la fin de la décennie”, a déclaré l‘énergéticien allemand Uniper, propriétaire du site. Il sera finalement créé sur place un “pôle de technologie et d’énergie sans carbone”, a-t-il ajouté.

Premier pays du G7 à se passer de l’énergie à base du charbon…

Par sa décision, le Royaume-Uni devient ainsi le premier pays du G7 à se passer de l’énergie à base du charbon, marquant ainsi un pas considérable dans la lutte contre le réchauffement climatique. L’Italie s’est fixé 2025, la France 2027, le Canada 2030, l’Allemagne 2038. Le Japon et les Etats-Unis n’ont pas encore de date précise.

Cette fermeture “marque la fin d’une ère” mais ouvre aussi “un nouvel âge” qui favorisera la création de nouveaux emplois dans le secteur de l’énergie, promet dans un communiqué le gouvernement britannique, qui a lancé cet été un plan sur les énergies vertes. En effet, pour se défaire du charbon, les Britanniques ont compensé notamment avec le gaz naturel, une énergie fossile présentée comme moins polluante.

La place du charbon désormais dans les livres d’histoire…

“La place de l’énergie à base du charbon est désormais dans les livres d’histoire”, se félicite Tony Bosworth, de l’ONG Friends of the Earth. “La priorité est désormais de s’éloigner du gaz en développant aussi rapidement que possible l’énorme potentiel du Royaume-Uni en matière d’énergies renouvelables.”

Dans le cadre de son plan sur les énergies vertes, Londres entend notamment créer une entreprise publique, Great British Energy, basée à Aberdeen, dans l’est de l’Ecosse, pour investir dans les éoliennes flottantes, l’énergie marémotrice ou le nucléaire.

Un signal fort en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique…

Dans le cadre de l’abandon de l’énergie à base du carbone, le gouvernement britannique a récemment nationalisé pour 630 millions de livres (746 millions d’euros) l’opérateur du réseau électrique britannique ESO, chargé de réguler l’équilibre entre l’offre et la demande d’électricité, afin d’y connecter plus efficacement “les nouveaux projets de production” durables.

Notons que la première centrale au charbon du monde fut créée par Thomas Edison. Elle avait été ouverte en plein cœur de Londres en 1882. En prenant cette mesure salutaire, “La Grande-Bretagne a donné un exemple que le reste du monde doit suivre”, souligne de son côté Doug Parr, de Greenpeace UK. La lutte contre le réchauffement climatique vient ainsi de connaitre un nouveau tournant.

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Cette publication a un commentaire

  1. Avatar
    LIYONDO

    Un petit pas en arrière qui n’est même pas significatif à mon avis. Ils peuvent accepter suspendre les usines qui produisent lles armes qui sont également à la base de pollution de l’air ???

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