Aujourd’hui, c’est la Journée internationale des femmes et filles de science de l’Unesco. En RDC, les femmes de science ont posé leurs valises à Matadi, chef lieu de la province du Kongo central. En effet, la cellule Women in Research and Development (WR&D) de la Faculté des Sciences et Technologies de l’Université de Kinshasa y organise la deuxième édition de la Table ronde des femmes et filles des STEM (Sciences, Technologies, Ingénieries et Mathématiques). Prévue du 11 au 12 février, ce symposium se tient à l’hôtel Hirhode.

Les femmes de science célébrées à travers toute la planète
En 2015, l’Assemblée générale des Nations Unies a déclaré que le 11 février serait la Journée internationale des femmes et des filles de science. L’occasion pour la cellule WR&D de mettre en lumière les femmes scientifiques. Pendant ces deux journées, différentes activités sont prévues. Cela va aller des conférences à la visite des Visite des écoles à filières STEM, en passant par des projections et la visite des stands. Tous ces rendez-vous seront encadrés par des chercheuses et professeures venues de différentes universités et centres de recherche de la RDC.
Le coup d’envoi a été donné à 9 heures, avec le mot de bienvenue de la Coordonnatrice de la cellule de recherche WR&D, Professeure Céline Sikulisimwa. Ont suivi les interventions respectives de la Déléguée du RF-STEM, de la Secrétaire générale à la recherche de l’UNIKIN, Prof. Yandju, de la Ministre d’Etat et Ministre de l’Education Nationale et de la Nouvelle Citoyenneté, représentée par son conseiller en charge des relations avec l’ESU. La fin de la première journée sera marquée par la visite des stands. Il faut relever que les participantes ont eu droit au rapport de la première table ronde ainsi qu’à la présentation du projet d’étude des STEM.
Les femmes de science, une chance pour la protection de la planète
D’après les organisations internationales, les STEM et l’innovation jouent un rôle dans l’élimination de la pauvreté et la protection de la planète. Les STEM occupent une place particulière dans les engagements et agendas internationaux, notamment ceux qui sont relatifs à une éducation de qualité inclusive et équitable et à l’apprentissage tout au long de la vie, visant à l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes.

Les objectifs de développement durable convenus par les Nations unies comprennent des cibles spécifiques demandant aux pays de renforcer l’accès à l’éducation aux STEM et aux technologies, et à réduire les disparités entre les sexes.
En définitive…
Les progrès enregistrés dans les STEM ont déjà entraîné des améliorations dans de nombreux aspects de la vie tels que la santé, l’agriculture, les infrastructures et les énergies renouvelables. L’éducation aux STEM est aussi la clé de la préparation des élèves au monde du travail, permettant l’entrée dans les carrières en demande des STEM de demain. Bon vent aux femmes de science.
Lire aussi : Matadi abrite la deuxième table ronde des femmes des STEM

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