Le 7 septembre dernier, le monde entier a célébré la qualité de l’air. Ce jour là, les Nations Unies commémoraient la journée internationale de « l’air pur pour un ciel bleu« . A cet effet, les spécialistes ont rappelé que des millions de personnes meurent chaque année de complications liées à la pollution de l’air. Depuis, la question fait débat.
La quasi-totalité des habitants de la planète, soit « neuf personnes sur dix, respirent un air impropre à la consommation. Les pays à revenu faible ou intermédiaire sont les plus touchés. La première chose que les villes doivent faire est de reconnaître l’existence du problème (…) Ces villes et ces pays doivent donc d’abord reconnaître qu’il existe un problème de qualité de l’air et qu’il y a suffisamment de données dans le monde pour reconnaître qu’il s’agit d’un problème mondial, en particulier dans les zones urbaines, a déclaré Lorenzo Labrador, Responsable scientifique à l’Organisation météorologique mondiale (OMM).
Think-tank UNIKIN-UPN dévoile ses données sur la qualité de l’air
Pendant ce temps, des scientifiques de l’Université de Kinshasa (UNIKIN) et de l’Université Pédagogique Nationale (UPN) ont entrepris des recherches sur la qualité de l’air. Pour la cause, ils se sont déployés aux abords de la décharge sauvage de Binza Delvaux.
Par conséquent, les experts du Think-tank UNIKIN-UPN ont surveillé l’air ambiant au quartier Djelo-Binza. Ainsi, sous la Coordination de la Professeure Céline Sikulisimwa, les scientifiques ont évalué la qualité de l’air à l’intérieur des habitations. Ensuite, ceux-ci ont examiné quantité des matières en suspension qui se déposent sur le sol. Enfin, ils ont étudié la métrologie des eaux résiduaires issues de la décharge sous surveillance.

Résultats des recherches sur la qualité de l’air au quartier Djelo-Binza
En définitive, les organisateurs ont publié les résultats de leurs recherches. En un mot, cela a été fait dans le cadre d’un atelier organisé conjointement par la CERN-CENCO, le Think-tank UNIKIN-UPN et l’ONG Futura Envi 4 Ward-asbl. Pour conclure, lisez l’intégralité du rapport rendu par l’Assistant Marcel Mbaya, de l’Université de Kinshasa.