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Une vue de la décharge sauvage de Binza Delvaux

Des chercheurs de l’UNIKIN et de l’UPN alertent sur la qualité de l’air dans les environs de la décharge sauvage de Binza-Delvaux

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La gestion des déchets et la qualité de l’air restent une préoccupation cruciale à Kinshasa. Au cœur de cette problématique, la décharge sauvage de Binza Delvaux, à la hauteur de l’arrêt Maternité. En effet, l’odeur nauséabonde qui s’y dégage nuit et jour  menace sérieusement la santé de la population qui ne sait plus à quelle autorité se vouer. A la veille de la célébration, le 7 Septembre, de la Journée Internationale de l’air pur, la cellule Think Tank de l’Unikin-Upn s’apprête à publier les résultats des recherches menées par ses membres sur la qualité de l’air dans les environs de cette décharge qualifiée de sauvage.

Depuis quelques années, des tonnes de déchets s’amoncellent dans l’énorme érosion du quartier Binza Delvaux, dans la commune de Ngaliema. Au fil du temps, la qualité de l’air paie les frais de la présence de cette décharge. En effet, ce site a fini par se faire remarquer par l’odeur nauséabonde qui s’y dégage de nuit comme de jour. Plus encore, l’arrêt Maternité, au quartier Binza Delvaux, a été baptisé arrêt “Solo” (pour dire odeur).

Une situation qui dérange la population environnante et les passants…

Loin d’être  un simple fait divers, la qualité de l’air aux abords de la décharge sauvage de Binza Delvaux  est devenue un vrai problème de santé publique. C’est ainsi que les médecins recommandent le port des masques à toutes les personnes qui fréquentent le coin. Pour leur part, les scientifiques ne sont pas en reste.  Dans ce cadre, la cellule Think Tank de l’Unikin-Upn a entrepris une étude sur la qualité de l’air dans les environs de cette décharge.

Qualité de l'air et santé publique
Image d’illustration montrant l’équipe de l’ONGD futuraenvi4ward sur le terrain

Lire aussi : Faisons de l’air pur un bien pour tous et un droit humain

Très attendus, les résultats seront présentés au cours d’une matinée scientifique prévue le samedi 7 septembre. Celle-ci va réunir les décideurs publics, les chercheurs et autres composantes de la société civile. Selon les organisateurs, il s’agit essentiellement de conscientiser les décideurs sur le risque sanitaire et environnemental que représente cette décharge publique.

A propos de la cellule Think Tank UNIKIN-UPN

Pour la petite histoire, la cellule Think Tank UNIKIN-UPN est un laboratoire de recherches et d’actions scientifiques pour la sauvegarde de l’environnement et l’amélioration de la santé publique en RDC. Notons que cette structure est animée par deux professeurs congolais : Céline Sikulisimwa Pole, de l’Université de Kinshasa et Jean-Pierre Mulumba, de l’Université Pédagogique Nationale.

Il faut ajouter à l’actif de la cellule Thank Tank UNIKIN-UPN, une série d’études, notamment celle sur la qualité de l’air ambiant dans les environs de la décharge sauvage de Binza Delvaux.

A SUIVRE…

Cet article a 2 commentaires

  1. Avatar
    LIYONDO

    Nous sommes abandonné par ceux qui dirigent ce pays. La vie des populations ne coûtent rien seulement , ils occupent de leurs intérêts . Qu’on se le dise ! dans cette affaire , nous avons aussi une part de responsabilité. De nous même, nous devrions amont bien gérer les immondices.

  2. Avatar
    LIYONDO

    Nous sommes abandonné par ceux qui dirigent ce pays. La vie des populations ne coûtent rien seulement , ils occupent de leurs intérêts . Qu’on se le dise ! dans cette affaire , nous avons aussi une part de responsabilité. De nous même, nous devrions amont bien gérer les immondices.

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