La 33e session du Conseil ordinaire des Ministres d’AfricaRice (Centre du riz pour l’Afrique) a clos ses travaux ce vendredi 15 novembre 2024, à Madagascar. Parmi les retombées, la République Démocratique du Congo est placée à la présidence du Conseil ordinaire des Ministres d’AfricaRice. Ainsi, le Ministre de la Recherche Scientifique et Innovation technologique, Gilbert Kabanda Kurhenga a pris le bâton de cette organisation panafricaine.
Après la passation des pouvoirs, Gilbert Kabanda Kurhenga a tenu à exprimer sa gratitude envers le Conseil des Ministres d’AfricaRice pour la désignation de la RDC à la présidence de cette plateforme.
AfricaRice peut compter sur la RDC
Dans la suite de son mot, Gilbert Kabanda Kurhenga a présenté la RDC sous son label habituel de « pays solution ».
La RDC possède un immense potentiel agricole, notamment en ce qui concerne la production de riz. Elle dispose de 80 millions d’hectares de terre arables et de cinq zones agro écologiques, a déclaré le Ministre Gilbert Kabanda.
Et d’ajouter…
Mon pays a tout pour rassurer la population de notre région dans le domaine de l’agriculture. En effet, la RDC dispose de quatre millions d’hectares de terres irrigables. Elle a également un important réseau hydrographique avec une disponibilité de 7 à 8 % d’eaux douces exploitables du monde.
Et même de renchérir…
A ce tableau, j’ajoute la disponibilité de la main-d’œuvre. La population est largement constituée de la jeunesse montante.
La RDC ne manque pas d’atouts pour AfricaRice
Il faut noter que la RDC fait partie du 2e groupe des pays qui ont rejoint la Coalition pour le développement de la riziculture en Afrique, a dit le Ministre. En conséquence, le pays a élaboré sa stratégie nationale pour le développement de la riziculture (SNDR). Ainsi, l’objectif est de faire de la RDC un grenier à riz de l’Afrique centrale.
En définitive…
Durant son mandat, la RDC va entamer des concertations pour obtenir l’ouverture d’un bureau d’AfricaRice pour l’Afrique centrale, à Kinshasa.
J’apprécie la collaboration avec Africarice. Je souhaite sa promotion permanente. Son appui et ses stratégies ont fait que dans mon pays, tout le monde se préoccupe de la production du riz. En conséquence, ceci a contribué à l’augmentation de la production et de la consommation du riz localement.
Avec AfricaRice, investir dans la Recherche
Face aux différents défis, des investissements accrus sont nécessaires dans les domaines de la recherche. Pour cela, il faut un germoplasme plus amélioré, un plan de renforcement des capacités en équipements de laboratoire. Il y a également les aménagements rizicoles à faire pour une production durable. Enfin, il faut envisager des formations à courte durée ainsi que la coopération tant bilatérale que multilatérale.
Toujours dans le volet Recherche, le Ministre Gilbert Kabanda a mentionné l’expérience de l’Institut National pour l’Etude et la Recherche Agronomique (INERA).
Ce Centre technologique de mon ministère compte 18 programmes de recherche dont l’un est le programme national de recherche sur le riz. Son réseau comprend 5 centres de recherche et 27 stations répartis dans les grandes zones agroécologiques du pays. Dans ce réseau, 4 centres et 11 stations pratiquent la recherche sur la riziculture, a indiqué le Ministre Gibert Kabanda.
Des perspectives prometteuses pour AfricaRice…
Il reste à nous entendre et nous fixer sur les piliers majeurs sur lequel doit reposer la grande architecture des différents programmes et plan stratégique, a dit le Ministre Kabanda.
africaine du riz.
A lire aussi : Energie propre : le PDL-145T déploie des kits solaires dans les écoles
Cette politique nous permettra de réaliser une vision commune dans notre diversité sociogéographique et de mutualiser nos capacités intellectuelles, financières et matérielles pour une autosuffisance alimentaire africaine pérenne en riz, a conclu Gilbert Kabanda.