Les océans couvrent plus de 70 pour cent de la Terre. En effet, ceux-ci sont vastes et profonds. Pour cela, les humains pensent que les effets des déchets déversés par l’homme sont négligeables.
Aujourd’hui, une véritable ceinture de déchets plastiques se forme chaque au niveau de cet habitat aquatique. Ainsi, l’écosystème océanique est au bord de l’effondrement. En somme, la pollution marine reste alimentée par les déchets que l’homme déverse dans l’océan.
D’ici 2050, on risque d’avoir plus de plastique que de poissons dans les océans
Depuis longtemps, les humains déversent toutes sortes de déchets dans l’océan. Entre temps, la convention de Londres interdit l’élimination de matières dangereuses en mer.
A ce sujet, le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a indiqué que les Etats réunis à la COP16 travaillent sur un traité devant mettre fin à la pollution plastique. En conséquence, ces Etats doivent s’efforcer de parvenir à un accord répondant aux besoins des communautés.
“Le plastique nous étouffe. Chaque année, l’humanité produit plus de 460 millions de tonnes de plastique. (…) La moitié de ce plastique est conçu pour être utilisé une fois et jeté. (…) D’ici 2050, il pourrait y avoir plus de plastique que de poissons dans les océans”, a déclaré mercredi le Secrétaire général de l’ONU, à la COP16.
Il faut un accord d’ici à la fin de 2024
Pour António Guterres, les populations du monde entier « exigent » des mesures contre la pollution plastique. Aussi a-t-il exhorté les négociateurs à conclure un accord d’ici à la fin de 2024.
Par ailleurs, une cinquième réunion est prévue contre le plastique, à Busan, en Corée du Sud. La rencontre aura lieu du 25 novembre au 1er décembre. Dans ce même cadre, M. Guterres salue les pays initiateurs de la proposition qui reconnaît l’impact néfaste de la pollution plastique sur la santé humaine et la planète.
Bien que les discussions n’aient pas été simples, il est « vital » pour l’humanité et la planète de parvenir à une solution acceptée au niveau mondial. (…) La pollution plastique « est partout – tout autour de nous et même à l’intérieur de nous – de nos mers à notre sang, en passant par notre cerveau », a insisté le chef de l’ONU.
Les ramasseurs d’ordures et la dépollution des océans
De nombreux pays reconnaissent déjà le rôle important joué par les ramasseurs d’ordures dans la gestion des déchets municipaux. Selon l’Alliance internationale des ramasseurs de déchets, ces travailleurs collectent environ 60 % de l’ensemble du plastique dans le monde.
Pour cette raison, le chef de l’ONU plaide en faveur d’un traité mondial équitable. Cet accord devrait également tenir compte des besoins des ramasseurs de déchets. A ce propos, l’importance des ramasseurs des déchets est bien pris en compte la résolution UNEA-5/14 de l’Assemblée des Nations Unies pour l’environnement. Celui-ci vise à mettre fin à la pollution plastique. En outre, cette résolution reconnaît la « contribution significative » des ramasseurs de déchets à la collecte, au tri et au recyclage des plastiques.