La pollution de l’air est un problème environnemental qui affecte gravement notre quotidien. Chaque année, des millions de personnes dans le monde entier meurent à cause de l’inhalation de gaz toxiques présents dans l’atmosphère. Il existe plusieurs mesures que nous pouvons prendre pour améliorer la qualité de l’air, non seulement pour nous, mais aussi pour les générations futures. Si elles ne sont pas prises en temps voulu et de manière appropriée, la détérioration de la qualité de l’air peut causer de graves dommages à l’ensemble de l’écosystème de la planète.
Un danger croissant pour la santé
La pollution de l’air est l’une des plus grandes menaces environnementales pour la santé. Plus l’exposition à la pollution est importante, plus les conséquences sur la santé sont grandes, en particulier chez les personnes atteintes de maladies chroniques, les personnes âgées, les femmes enceintes et les enfants.
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estime qu’environ 7 millions de décès prématurés sont dus chaque année aux effets de cette pollution. Depuis 2021, l’OMS a publié de nouvelles lignes directrices mondiales relatives à la qualité de l’air. L’agence onusienne y montre clairement les effets néfastes croissants de la pollution atmosphérique sur la santé humaine.
“Ces nouvelles lignes directrices sont un outil pratique, fondé sur des données factuelles pour améliorer la qualité de l’air dont toute vie dépend. J’exhorte tous les pays et tous ceux qui luttent pour protéger notre environnement à les utiliser pour réduire les souffrances et sauver des vies”, expliquait alors le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS.
A ce même sujet, “Respirer un air pur devrait être un droit humain fondamental et une condition nécessaire à la santé et à la productivité des sociétés“, ajoutait à son tour le Dr Hans Henri P. Kluge, Directeur régional de l’OMS pour l’Europe.
Principaux effets de la pollution de l’air sur la santé
La pollution de l’air a un impact considérable sur notre santé. Des études ont démontré que l’exposition à long terme à certains polluants atmosphériques, tels que les particules fines (PM2,5 et PM10) ou le dioxyde d’azote (NO2), augmente significativement le risque de développer différentes maladies chroniques. Il s’agit notamment des maladies respiratoires, des maladies cardiovasculaires.
La pollution de l’air, un tueur très silencieux
La pollution de l’air peut également avoir des conséquences néfastes sur la santé des femmes enceintes et le développement de leur fœtus.
Quelques études ont révélé que les particules fines entraînent une augmentation du risque d’accidents vasculaires cérébraux, d’infarctus du myocarde ou encore d’insuffisance cardiaque. Ces troubles peuvent toucher aussi bien les adultes que les enfants.
Des conséquences économiques et sociales également au rendez-vous
Les inégalités sociales sont également exacerbées par la pollution de l’air. En effet, les populations les plus défavorisées sont souvent les plus exposées à cette pollution en raison de leur proximité avec les sources de pollution. Ainsi, la lutte contre la pollution atmosphérique doit également passer par une prise en compte des dimensions sociales et économiques de ce problème environnemental.
Exposition à la pollution de l’air : plusieurs facteurs à la base
L‘exposition à la pollution de l’air varie selon plusieurs facteurs tels que le lieu de résidence, le mode de vie ou encore les conditions météorologiques. En effet, certaines zones géographiques sont plus touchées que d’autres en raison de la densité de population, du trafic routier ou de l’activité industrielle. De plus, les habitudes de vie telles que le transport en voiture, à moto, le chauffage au bois ou encore le tabagisme peuvent également influencer le niveau d’exposition individuel.
La nature des polluants atmosphériques
Les sources de pollution citées plus haut émettent un large éventail de polluants classés dans différentes catégories, notamment le dioxyde de soufre (SO2), les hydrocarbures (HC) et les composés organiques volatils (COV), le plomb, le dioxyde de carbone (CO2) et le monoxyde de carbone (CO), les oxydes d’azote (NOx) et autres particules. Dans la plupart des régions, la fumée, la poussière et les autres polluants provenant des usines, des centrales électriques et des véhicules en particulier autour des zones urbaines et industrielles, sont des facteurs de dégradation notables.
La plupart de ces polluants atmosphériques se présentent sous forme de gaz, mais certains sont de très petites particules solides, comme la poussière, la fumée ou la suie. Elles sont appelées particules fines et ultra-fines.
Des sources d’émissions
Cette pollution ne peut exister sans sources d’émissions. Parmi elles, on peut noter le transport, l’industrie, le chauffage ou encore l’agriculture. La pollution peut être issue d’une source d’émission telle que les volcans ou encore les incendies de forêt. Elle peut l’être également du fait d’une transformation chimique comme l’ozone.
Des actions pour réduire la pollution de l’air
Pour faire face à cette crise sanitaire, plusieurs mesures peuvent être mises en place pour réduire la pollution de l’air et limiter son impact sur notre santé. Parmi elles, on peut citer :
- L’amélioration de la qualité des carburants et des moteurs automobiles
- Le développement des transports en commun et des infrastructures cyclables
- La promotion des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique
- La mise en place de politiques d’aménagement du territoire qui favorisent une répartition plus équilibrée des activités humaines et limitent l’exposition des populations aux sources de pollution
Il est à noter que ces actions doivent être accompagnées d’une sensibilisation accrue du public aux dangers de la pollution de l’air et d’un renforcement des régulations environnementales afin de garantir un air pur et sain pour tous.
La pollution atmosphérique peut également affecter l’air intérieur
L’élimination des polluants de l’air intérieur via les assainisseurs d’air peut améliorer la qualité de notre environnement. Ces polluants-là comprennent la fumée de cigarette, les moisissures, les acariens, les squames des animaux domestiques, les composés organiques volatils (COV) et le gaz radon.
Si les polluants atmosphériques se trouvent dans une zone où la circulation de l’air est bonne, ils se mélangeront à l’air et se disperseront rapidement. Les polluants atmosphériques ont tendance à rester dans l’air lorsque certaines conditions, comme des vents légers ou des montagnes, limitent leur transport vers d’autres régions plus lointaines. Lorsque cela se produit, les concentrations de polluants peuvent augmenter rapidement.
Prévention et mesures de protection face à la pollution de l’air
Afin de limiter les effets délétères de la pollution de l’air sur notre santé, il est essentiel de mettre en place des actions préventives et de sensibilisation. Voici quelques conseils pour réduire son exposition :
- Se tenir informé de la qualité de l’air dans sa région et adapter ses activités en fonction des alertes
- Privilégier les modes de transport doux (marche, vélo) ou les transports en commun
- Éviter les heures de pointe et les axes routiers très fréquentés
- Aérer régulièrement son logement, notamment lors des épisodes de pollution
- Opter pour des systèmes de chauffage et de ventilation performants et entretenus
Enfin, il est important de continuer à mener des recherches sur les effets à long terme de la pollution de l’air et d’œuvrer pour une meilleure qualité de l’environnement afin de préserver notre santé et celle de nos enfants.
