La reforestation de la colline inspirée en marche. Les anciens étudiants de l’Université de Kinshasa (UNIKIN) sont invités à participer à la restauration du couvert forestier de leur alma mater. L’exemple a été donné par le premier d’entre eux, le Professeur Gilbert Kabanda, Président des anciens étudiants de Lovanium.
En effet, le samedi 15 février 2025, le Professeur Gilbert Kabanda, Ministre de la Recherche scientifique et innovation technologique, a donné le coup d’envoi de la reforestation de la colline inspirée par ses anciens apprenants. Ainsi, revêtu de sa casquette de Président des anciens étudiants de cette alma mater, le patron de la recherche scientifique a planté un palmier royal sur le site du monument de Monseigneur Luc Gillon, premier Recteur de l’Université Lovanium, aujourd’hui UNIKIN.

Ce palmier devrait croître pour donner un beau paysage, embellir ce monument, contribuer à la reforestation du site universitaire et lutter contre le réchauffement climatique, a indiqué le Ministre de la Recherche Scientifique et Innovation technologique.
Les anciens étudiants invités à participer à la reforestation
En tout, une vaste opération de reforestation est en téléchargement. Dans ce cadre, le Recteur de l’Université de Kinshasa, le Professeur Jean Jacques Kayembe, a expliqué que l’arbre est le symbole même de la croissance et de la cohésion. Aussi a-t-il précisé que cette plantule qui venait d’être mise en terre devrait être considérée comme une véritable bouffée d’oxygène pour la colline inspirée.
En substance, le patron de l’UNIKIN s’est dit heureux de voir que c’est le Président des anciens étudiants de Lovanium qui a inauguré cette activité. A cet effet, il a ajouté que, pour cette année 2025, l’université de Kinshasa est déterminée à réunir ses anciens étudiants afin que chacun remette à la digne « Mère » ce qu’il a reçu d’elle.
Une action de reforestation qui s’inscrit dans la durée
Il est à noter que l’Université de Kinshasa n’est pas à son premier coup d’essai en matière de reforestation. En effet, en 2022, le même Recteur avait lancé le projet « Espèces locales », dans le cadre du projet « Un milliard d’arbres » lancé par le Chef de l’Etat.
En définitive, il faut préciser que cette activité s’inscrivait dans le cadre de la lutte anti érosive initiée par le Département de l’Environnement de la Faculté des Sciences. Ainsi, cette lutte se faisait avec différentes variétés de plantes utiles dans la lutte cotre les érosions des sols, notamment les bambous.

Lire aussi : Les zones arides couvrent désormais 40,6 % de la planète